3000 ans avant Jésus-Christ, en Asie Mineure et en Grèce, on a vu apparaître les premiers phallus.
av. J.-C. : un objet de réjouissance
Les toutes premières traces de production et d’usage des manuels datent de 3000 ans avant notre ère en Grèce et Asie Mineure.
On les appelait les « olisbos », ils étaient présents dans beaucoup de maisons, souvent laissées par les marins ou les guerriers, à destination de leur épouse, pour qu’elles puissent se donner du plaisir, tout en restant fidèles, pendant leur longue absence.
Ces objets étaient taillés dans le bois dans la pierre, et se présenter souvent sous la forme de statuettes dédiées à telle ou telle divinité.
Époque victorienne : un objet médicalisé
au XIXe siècle, ce sont les médecins, pour soigner les femmes de leur hystérie, névrose et mal-être général, qui ont conseillé à leurs patientes de se stimuler à l’aide de phallus, par un massage de leur vulve, jusqu’à un état proche de l’orgasme.
C’était avant tout sans le dire une thérapie par l’orgasme.
L’hystérie, tel que nommé au XIXe siècle était perçue depuis l’Antiquité comme la conséquence d’insatisfactions d’origine sexuelle, du mot grec utérus.
Cette pratique était entièrement acceptée par la population féminine puisqu’elle était autorisée par le milieu médical. Il faut rappeler qu’à cette époque, que la bonne séance, indiqué qu’une femme ne pouvait éprouver de plaisir clitoridien, puisque d’après la gent masculine, la femme ne pouvait obtenir qu’un orgasme vaginal intervenant lors de la pénétration par un homme.
C’est ainsi qu’en 1883, un Britannique, le Dr Joseph Mortimer Granville invente un vibromasseur électromécanique pour faciliter l’orgasme médicalisé et par conséquent améliorer le rendement !
À ce propos je vous conseille vivement le film hystéria, qui raconte l’histoire de la création du premier vibromasseur.

Le clou de ce début du XXe siècle, a été que lors de l’exposition universelle de 1900, les visiteurs ont pu observer pour la première fois toute une collection de vibromasseurs à fil.
De 1915 à 1960 : un objet essentiellement tabou
Malheureusement pour nous les femmes, avec l’avènement de l’industrie cinématographique, les vibromasseurs ont été utilisés dans les films à caractère pornographique.
Le premier de ces films date de 1915.
Le fait que ces les objets quittent le milieu médical, pour être récupéré par l’industrie pornographique, en a fait un objet essentiellement tabou.
Relégués aux domaines des maisons closes et des sex-shops, c’est à ce moment-là qu’ils acquièrent cette réputation sulfureuse et dérangeante. Les mots ‘godemiché’ et ‘vibromasseur’ vont être entachés d’une étiquette d’interdit et de sordide.
Heureusement l’industrie de la haute couture, la remise au goût du jour, la désignai, et en a fait un objet de tous les jours pour toutes les femmes.
Très interessante l’histoire sur la phalus, j’aime beaucoup votre blog, merci pour les informations
sophie 🙂