« On ne naît pas femme : on le devient. »

ce n’est pas la première fois que je site Simone de Beauvoir ni la dernière 🙂

Grande question !!

Vous allez, toutes me répondent, mais bien sûr puisque nous avons du plaisir à faire l’amour.

Nous avons au moins un orgasme par coït, pour les plus chanceuses. Hihi

> Si on se refaire à l’histoire de l’humanité
La réponse est OUI

> Si on se refaire à l’image que l’on renvoie sur l’homme  la réponse est NON

Je m’explique
Dieu, le Tout-Puissant ou l’Eternelle créa l’homme et chaque être vivant puis il puisa dans la corne d’abondance et souffla une once de sensibilité.

> À ce moment de l’histoire, il n’y a pas de femme….

Toutefois, Il estima qu’il n’était pas bon de laisser l’homme seul et créa une compagne.
Déjà, on été conditionné malgré nous pour le servir !!!!!

Le problème,  c’est qu’il a pris un morceau de l’homme pour créer la femme, il déversa sur elle le reste de la corne d’abondance.

Donc, je résume : un peu de la sensibilité de l’homme,  plus tout le reste de la corne fait de nous un être plus sensuel. Nous avons une érogénisation naturelle sur l’ensemble du corps et pas uniquement  autour des parties génitales comme chez l’homme

La racine du problème !
>Nous avons la possibilité de nous embraser sous l’effet d’un baiser, d’un massage, d’un malaxage ou d’un frottement.
Nous sommes multi orgasmiques

Rien que nos seins bien caressés peuvent nous porter au 7ème ciel

Notre clitoris, notre vagin, le renfort de nos genoux, les lobes d’oreilles, derrière dans le creux, l’aine les pieds, les cheveux, etc. nos zones érogènes sont multiples et c’est notre peau qui s’enflamme.

Contrairement à l’homme, nous n’avons pas de phases réfractaires.

Vous pouvez jouir avec vos tétons et jouir à nouveau avec votre clitoris. Votre partenaire vous pénètre et à nouveau vous remontez avec l’orgasme du point G. Il peut en simultanée s’attaquer à votre anus et c’est reparti.

La seule limite est votre résistance physique. KO par orgasmes.

Essayez l’expérience suivante après que votre homme ai  éjaculé,  de lui toucher les tétons. Vous aller voir sa réaction de répulsion. Non ne me touche pas, c’est sensible !! 🙂

Dès lors, l’homme n’a eu de cesse de vouloir défaire ce que l’Eternelle a créé.

Il a peur de devenir léthargique ou de pouvoir satisfaire nos besoins.

Et si nous descendons du singe, les femelles primates ont une exigence bien supérieure à celle de l’homme comme d’ailleurs en règle générale dans le règne animal.

Plus tard, L’homme à fait usage de sa force pour imposer sa loi et réprimer sa compagne.

(à ce jour, nous déplorons que certains tiennent du Neandertal et frappent toujours leur femme)

Au fil des époques cette dévalorisation de la sensualité de la femme ne s’améliora pas.

D’après Aristote (en -300 av JC) qui avait pour idée d’étudier la nature des choses en les observant.

Il avait émis l’idée que la femme était inférieure, car non pourvu de capacité à produire du sperme.

Selon lui, le sperme renfermait la composition de l’être humain en entier !! (L’âme)

La femme ne servait qu’à nourrir le fœtus avec une nette préférence pour les garçons, utiles à la guerre ( la matière)

La forme prend le pas sur la matière l’homme est de ce faite supérieur à la femme.

« Un mâle est mâle en vertu d’une capacité particulière, une femelle est une femelle en vertu d’une incapacité particulière »

L’arrivée des religions monothéistes n’a fait qu’accroître le contrôle de la femme et rendre tabou sa sexualité et continuer de la réduire à l’état de procréatrice.

L’Église a instauré le « Péché de chair » et punit toutes femmes qui voudraient vivre sa sexualité.

 > Nous sommes devenues des pécheresses.

La domination sociale et familiale de l’homme est rentrée en vigueur !

Notre seule rédemption après avoir perpétuée la généalogie dans le pêché de chair, c’est de maintenir une longue période d’abstinence.
Réduites à réceptacle à sperme, nous devions en plus accoucher dans la douleur pour nous punir.

Autre choix plus avisé, rester vierge. Pas simple puisque la jeune fille était mariée de force.

Je ne vous parle pas du droit de cuissage.

Le 19e siècle ; l’ère du puritanisme

d’un côté les verticales et les hommes prêts à débourser des sommes considérables.

De l’autre, leurs épouses cloisonnées dans leur rôle de mère à la maison
Ne souhaitant sous aucun prétexte rencontrer ou être assimilées à leurs concurrentes de petites vertus.

Ces femmes, que personne n’aurait pu convaincre de changer de condition pour revendiquer le plaisir ou l’épanouissement, synonyme à cette époque de débauche.

Ce n’est donc pas étonnant que la femme ait tant de mal à prendre du plaisir sans se sentir coupable.

> C’est avec l’engagement de femmes comme Simone Veil, Simone de Beauvoir  et  Ménie Grégoire et bien d’autres encore moins célèbres, que les femmes des années 70  ont pu obtenir un semblant de reconnaissance et le droit de disposer de leur corps  et d’en jouir.

« Jusqu’ici les possibilités de la femme ont été étouffées et perdues pour l’humanité et il est grand temps dans son intérêt et dans celui de tous qu’on lui laisse enfin courir toutes ses chances. » 

Simone de Beauvoir.

Quel héritage portons-nous encore de nos aïeuls ?

Quel visage montrons-nous devant le plaisir ?

Ma question pour celles qui souhaiteront s’exprimer.

Arrivez-vous à jouir sans aucune culpabilité, pleinement, et à profiter de ce que votre corps à offrir dans toute sa bonté ?

N’hesitez pas à me laisser votre avis

je vous embrasse toutes

Annah

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