Cyberagression virtuelle ou pas cela reste une agression néfaste qui a plusieurs visages :

1. Menaces, insultes, dénigrement, diffamation ou propagation de rumeurs sur le Web
2. Usurpation d’identité (prétendre être quelqu’un d’autre)
3. Envoi d’un message, d’une photo ou d’une vidéo préjudiciable par téléphone cellulaire (flingue)
4. Diffusion sur le Web d’une vidéo de quelqu’un qui a été filmé à son insu

Cyberagression – Le profil type d’une victime

Les victimes de cybercrimes déclarés par la police sont généralement jeunes. Dans l’ensemble, 42 % des victimes d’affaires de violence mettant en cause un cybercrime identifiées par la police avaient 17 ans ou moins, tandis qu’une autre tranche de 17 % des victimes étaient de jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans. (…) En 2012, 96 % des victimes d’infractions sexuelles liées à un cybercrime étaient âgées de 17 ans et moins, dont 10 % avaient moins de 12 ans source calac 

Cyberagression – La femme encore en ligne de mire

69% des victimes d’affaires de violence, lié à la cyberagression sont des femmes. Mais, pourquoi encore la femme ?

Chaque technologie est porteuse de bon comme de mal.
L’internet n’en est pas exempt !
Je dirai que dans le genre, elle ouvre la porte à ce qu’il se fait de pire.

Le détraqué a dorénavant la possibilité de se rallier à une communauté, s’échanger, s’auto stimuler, s’encourager et diffuser à grande échelle.

Une dispute dans la cour d’école qui avant restait dans son enceinte ou s’étendait dans le village, fait aujourd’hui le tour du monde et ce voit relayer par des personnes velléitaires et inconscientes de l’impact de leur participation à cette propagande de la violence.

Les sites de rencontres sont incapables au vue proportionnellement du peu de personnel face aux milliers voire millions d’utilisateurs de filtrer leur contenu. Ce qui transit via leur plate forme passe la majorité du temps inaperçu !
Il semble impossible aujourd’hui d’endiguer ce fléau.

On le constate à petite échelle sur twitter facebook et autres plate forme sociale. Le contenu inapproprié ou malsain ne peut être retiré que sur dénonciation et dans un registre précis. La seule protection est de bloquer son utilisateur. Il peut par conséquent continuer ses obscénités à la vue des plus jeunes ou moins informés des recours possibles.

Cyberagression vécu par une victime

Si je me mets dans le contexte d’une victime qui subit des attaques. Qui voit son image ou des photos de son quotidien détournées, quel recourt lui restera-t-il avant qu’il n’ait atteint son moral et que des dégâts irréparables soient déjà faits ?

Voyez, ne serait-ce que les bêtises des commentaires et l’envolée lyrique dès qu’il est question de juger d’une personne, de faire un choix d’un candidat préféré à un autre.

On crache sa colère, dissimulé derrière son écran !

Il n’est plus question de + ou – d’aimer le titre ou l’interprétation.

Imaginez la proportion de la colère déchaînée quand il est question de donner son point de vue sur la religion, l’ orientation sexuelle d’une personne ou évoquer la sexualité…….

On croit encore à tort que ce qui est virtuel n’est pas réel et ne peut avoir d’emprise sur la personne atteinte.

Je n’ose imaginer l’état de fragilité mentale d’une femme, filmée à son insu pendant un rapport et qui se retrouve épinglée sur la toile par l’amant éconduit. Elle n’est plus dans un rapport d’agression « basique » prédateur-victime mais une victime bafouée humiliée, avilie et jugée par un agresseur associé à des milliers de voyeurs et pervers connectés.

Chacun ayant pu copier le contenu pourra à tout moment continuer à le propulser dans sa communauté, l’ami, d’un ami, d’un ami et ainsi de suite. Et la trace d’une photo ou d’une vidéo reste sur le web et peut refaire surface à tout moment.

Le comble, elle n’a pas de séquelles physiques dans ce cas, comment reconnaître la cyberagression et son statut de victime.

La paperasserie bureaucratique couplée à un faible niveau d’écoute et peu de sensibilisation au phénomène, c’est le couplé gagnant pour vous sentir seule au monde !

Cyberagression et la justice

Quel parcours thérapeutique lui sera ouvert pour sa reconstruction ou quelle indemnisation ou considération de la part de ses proches ???
Les victimes savent qu’il relève du parcours du combattant de faire valoir ses droits et faire reconnaître un statut de victime lors d’agression physique. Alors dans le cas virtuel, je n’ose imaginer la complexité, porter les preuves, avoir les ressources les moyens et le bon interlocuteur pour endiguer la propagation. Ensuite seulement tenter d’obtenir une condamnation pour ladite cyberagression quelque soit sa nature et l’ampleur.

C’est une fois encore bafouer les droits de l’être humain.

En France, voici le lien concernant la cyberagression ( harcelement) à l’école – Vidéo. Nous sommes moins avancés qu’au Canada!

Le conseil de votre sexcoach

  1. Veillez à mettre des alertes sur votre nom, prénom ou nom de société pour prendre connaissance des personnes qui parlent de vous et surtout dans quel terme.
  2. Parlez davantage avec vos enfants.
  3. Restez vigilant !

Sources :
>  Michelle blanc qui a rédigé ce rapport, financé par la condition Féminine du Canada

Annah

 

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