Nous sommes régi par les étiquettes et ce matin, j’avais envie de vous pousser hors de vos sentiers pour explorer avec vous ce nouvel adjectif
« Bicuriosité »
Il s’emploie pour une personne qui souhaiterait découvrir dans le cadre d’une relation affective et/ou sexuelle, une pratique avec un partenaire de genre opposé à celui avec qui elle a normalement défini sa préférence.
La curiosité ne saurait redéfinir votre orientation sexuelle !
Vous me suivez ou pas ?
Je rentre un peu plus dans le détail.
Côté Femme
Admettons que vous vous soyez défini comme une femme hétérosexuelle, mais qu’une connexion s’établisse avec votre voisine ou amie et l’idée vous taraude de venir lui sucer le berlingot. Si vous êtes célibataire, quel pourrait être le frein à limiter l’expérience, si ce n’est la peur de changer d’orientation sexuelle ?
Et non, vous ne pensez ou ne souhaitez pas être lesbienne, car avoir un pénis vous manquerait de trop. C’est votre conviction. Pour moi, c’est ok. Mais attention, je n’exclus pas pour autant de répondre à cette curiosité.
Ce besoin n’est là que pour permettre une meilleure connaissance de soi. Doit-on y voir une déviance, un changement de cap ? Non, et pourquoi ?
Coté Homme
L’homme alpha hétérosexuel sur de sa virilité. Au temps de la Grèce Antique, il ne se serait même pas posé la question du bien ou mal à d’établir un lien charnel avec une personne de même sexe. La proximité, l’emprisonnement, le manque de femme, la vie au sein d’une communauté exclusivement masculine, la réponse se faisait naturellement dans le vivier de proximité. Ce n’est que bien plus tard vers 400 an Av.C que l’homosexualité a été interdite sous le regard d’empereurs chrétiens. Alors, pourquoi réfréner cette envie ? Prétexte, lâcheté, peur du jugement, trop loin de votre éducation, envie de rester à la place imposée. C’est plus facile aujourd’hui, punir, juger les hommes qui acceptent cette expérience. Je vois souvent une velléité à la hauteur du trouble non accepté à l’intérieur de soi.
Prenons le cas d’un métrosexuel, la frontière des classes n’est pas aussi infranchissable. Celui-ci aura un net penchant pour explorer et assouvir ses fantasmes sans condition de genre, nouvelle époque, nouveaux mœurs.
MON AVIS
je crois qu’il reste plus facile pour une femme de partir à l’exploration de son désir et pour un détail très con. Vos messieurs, vous fantasmez de voir deux femmes ensemble alors que l’idée de regarder deux mâles s’empaler, c’est jeter un seau d’eau très froide sur votre libido.
La projection de l’acte en lui-même aurait tendance à vous coincer et réfréner votre curiosité.
Dommage !
Pour se faire une idée de ce qu’on aime ou pas, il parfois nécessaire de goûter avant d’être si catégorique.
Nous vivons à une époque où le genre, les rôles et l’identité sexuelle sont à redéfinir.
Est-il pertinent de conserver le regard limitant de nos ancêtres ?
La seule barrière à votre plaisir, reste votre manque d’ouverture. La libération sexuelle passe avant tout par votre autonomie à comprendre et répondre à vos besoins.
À vous, de poser le cadre de votre relation charnelle actuelle et future 🙂
Annah
Bonjour,
Merci d’amener les hommes et les femmes à se laisser aller à leurs envies , sans honte ou sans mauvaise conscience.
J’ai » sauté » le pas et regrette simplement de ne pas avoir céder avant. Notre sexualité est riche et se laisser promener dans cet univers est une porte ouverte à biens des plaisirs .
Faire l’amour avec un homme en étant homme ou une femme avec une femme n’amène pas à être homosexuel mais curieux à de plaisirs inconnus riches de communications.
Olivier
de rien mais je ne suis pour rien 🙂
ce sont des études menées par l’université de Laval qui nous ouvrent aujourd’hui le regard sur des comportements sexuels moins stigmatisés
bise
Bonjour, en accord en touts points. Bonne vacance. Patrick