Bonjour à toutes et à tous

Aujourd’hui, j’avais envie de réagir sur l’histoire de cette femme qui c’est rappelée son viol, arrivé à l’âge de 5 ans, au cours d’une séance d’hypnose. (Mercredi 6/11/13, journal antenne 2 à 20 h 45)

Effet de mode ou les langues se délient-elles enfin !

Ecrit par Jocelyne Robert et illustré par  Jean-François Vachon
abus sexuels

 

L’Institut national d’études démographiques (Ined) analyse la montée des violences sexuelles déclarées.

  • la protection de l’enfance maltraitée est déclarée « Grande Cause Nationale »
    En signant le 26 janvier 1990, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant adoptée par l’ONU le 20 novembre 1989, la France, comme tous les pays européens, s’est engagée à le faire.

L’enfant maltraité est « celui qui est victime de violences physiques, d’abus sexuels, de cruauté mentale, de négligences lourdes, ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique ».

Je souhaite au plus profond de moi,que son histoire fasse jurisprudence.

Moi, je m’en suis souvenue qu’à l’âge de 30 ans. Bien évidemment, je n’avais plus aucun recours pour faire reconnaître mon statut de victime et plus aucune chance pour que mes bourreaux soient reconnus coupables !
Nous ne sommes pas isolés dans ce cas, malheureusement de nombreuses femmes et hommes connaissent cette situation, 5500 enfants victimes d’abus sexuels en France,

– une fille sur 8 et un garçon sur 10 sont victimes d’un abus sexuels avant l’âge de 18 ans,

– Une fille sur 25 et un garçon sur 33 déclarent avoir subi un viol ou un inceste,

– Un agresseur sur deux est un ami ou une connaissance de la famille,

– 8 fois sur 10 l’enfant est victime d’abus sexuels répétés.

(extraits de Recherche: dossier technique du Ministère de la Solidarité, de la Santé et de la Protection Sociale)

  • études menées dans 21 pays (développés pour la plupart) que 7 % à 36 % des femmes et 3 % à 29 % des hommes avaient été victimes de violences sexuelles durant l’enfance et la majorité des études ont révélé que le taux de maltraitance des filles était de 1,5 à 3 fois supérieures à celui des garçons.

Guide OMS 2007 préventions de la maltraitance sur les enfants : selon des études effectuées dans le monde entier, environ 20 % des femmes et 5 % à 10 % des hommes déclarent avoir été victimes de violence sexuelle étant enfants.

Ces chiffres sont des données officielles, mais combien y-en a-t-il véritablement ?

  • Soit par ce qu’enfant le statut de victime n’a pas été reconnu par les proches : père mère fratrie ou instituteurs, aucune action en justice n’ont été engagées à l’époque des faits
    Il arrive trop souvent que le parent à qui l’enfant se confie ait une réaction plus dure que l’acte subi. Violence verbale c’est bien fait pour toi, tu l’as mérité. T’es qu’une salope, c’est de ta faute, t’as eu ce que tu mérites, il a eu raison, etc.

(je n’ai  avoué à ma mère ces sévices que lorsque je m’en suis souvenue, 30 ans après les faits)Pour seule réponse, elle m’a dit qu’ils étaient plus à plaindre que moi !!
La non-reconnaissance de mon statut de victime par ma mère,  a même été justifié en 2 points :
– L’un, étant que mes bourreaux  avaient probablement subi la même chose enfant. ! Oui peut être, mais cela n’excuse rien.

 

– L’autre, comme  je n’arrive pas à leur pardonner ! Donc pas de rédemption pour eux  ! Cela aurait voulu dire qu’à 8 ans, j’aurais dû me sentir responsable des actes posés par des adultes.

  • Soit parce que le pervers a insinué l’idée que cette envie relevait de l’enfant.
    Il a dans ce cas tellement honte qu’il n’en parle toujours à personne, même devenue adulte.
  • Soit parce que le violeur exerce une pression psychologique et/ou physique
  • Soit comme pour moi, mon inconscient a pris le dessus en provoquant une amnésie post-traumatique.

 

Sont aussi à répertorier non comptés dans les chiffres

– attouchements et caresses (68 % des cas d’abus sexuel)

– relation sexuelle et tentative d’avoir une relation sexuelle (35 %)

– exhibitionnisme (12 %)

Il est plus que tant que l’on accorde le soutien et le temps nécessaire à la victime.
Qu’il n’y a plus aucun délai de prescription, pour condamner tous ces pervers.

Je dirais plus, à quand une sentence pour les parents responsables de négligence et qui condamne leur enfant ?

  • Hommes et femmes qui avez subi de tels actes pendant votre enfance n’hésitez pas à témoigner à en parler à consulter

Pour ceux qui sont sensibles à ce sujet, accordez votre attention à votre entourage. Il est for probable que votre frère, sœur, votre femme, votre mari, nièce, tante, voisin ou voisine ont ou subissent les actes d’un pervers pédophile

SIGNES avant-coureurs

Cauchemars, pleurs, pipi au lit, dépression, isolement, crises de nerfs sont des signes auxquels on doit faire attention et qu’il faut prendre au sérieux chez un enfant.

Un pédophile compte au cours de sa vie, en moyenne 60 victimes. Effarent, surtout quand on sait qu’ils sont systématiquement relâchés après quelques années ou quand il n’y a pas un non-lieu.

Pour ceux qui ont des enfants, il faut absolument leur donner les conseils de prudence élémentaires
Il faut  apprendre à détecter et à éviter les situations à risque surtout avec l’informatique et  les réseaux sociaux

SÉQUELLES

Frayeur, dépression, détresse, manque de confiance, pleurs, cauchemars, colère… Autant de sentiments auxquels doivent faire face les jeunes victimes après une agression. Beaucoup d’entre eux, dont les espoirs à l’adolescence étaient grands, tentent difficilement de se reconstruire.
Certains dont la honte est trop grande choisissent de se suicider !

 

Ecrit par Jocelyne Robert et illustré par Jean-François Vachon
abus sexuels

 

Couverture livre
Te laisse pas faire ! – Les abus sexuels expliqués aux enfants paru en 2005

Ecrit par Jocelyne Robert et illustré par  Jean-François Vachon

Résumé :
Trop d’enfants croient qu’un adulte a tous les droits sur eux. Jocelyne Robert convie les lecteurs à entreprendre une démarche de prévention visant à donner à l’enfant le pouvoir qui lui revient sur son corps et sur sa vie. Car il faut bien qu’il apprenne que les ogres et les loups ne se retrouvent pas seulement dans les contes ! La tâche est d’autant plus délicate que les abus sexuels commis par des proches sont ceux que les enfants taisent le plus longtemps. Cet ouvrage a pour but de faire de l’enfant et du parent une équipe vigilante et plus rusée que le prédateur. Il invite le père à rester lui-même, la mère à ne pas s’affoler, l’enfant à devenir le grand patron de son propre corps. Il propose des jeux et des exercices à faire avec l’enfant, présente des indices pour évaluer les risques, suggère des attitudes éducatives sereines, concrètes, efficaces. Plus qu’un livre : c’est un petit baluchon à remplir de clés et d’instruments de prudence.

 

Sources
http://www.maltraitance.fr.nf/

RAPPORT PINHEIRO ONU 2006 VIOLENCES SUR LES ENFANTShttp://www.violencestudy.org/IMG/pdf/French.pdf

http://psydocfr.broca.inserm.fr/conf&rm/conf/confvictime/experthtml/hayez.html

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